(en anglais) An Account of the present state of Nova-Scotia. Londres, 1786, in-8°. Cet ouvrage a été traduit en français sous le même titre : RELATION de l'état actuel de la Nouvelle-Ecosse, traduite de l'anglais par Soulès. Paris, 1787, in-8°. CAP-BRETON. L'IMPORTANCE et l'utilité de la fameuse île du Cap-Breton, prouvée par une description exacte, traduite (en allemand) Die Wichtigkeit und Vortheilè des Cap-Breton, in einer richtigen Beschreibung dieser berufenen. Insel, etc... vorgestellt und durch Anmerkungen erläutert ins deutsche übersezt. Leipsic, 1747, in-8°. DESCRIPTION des mœurs et des coutumes des Mikmoses et des Marichaets, nations sauvages qui dépendent maintenant du gouvernement du CapBreton, d'après un manuscrit original qui n'avoit pas encore été publié : par un Abbé qui vécut plusieurs années parmi eux; à laquelle on a ajouté plusieurs pièces relatives aux Sauvages, à la Nouvelle Ecosse et à l'Amérique septentrionale en général (en anglais). Londres, Strouper, 1758, in-8°. LETTRES et Mémoires pour servir à l'histoire. naturelle et civile du Cap-Breton, jusqu'à la reprise de cette île par les Anglais, en 1758. Londres, Jean Nourse, 1760, in-12. VOYAGE d'un jeune Officier, ou Histoire d'un naufrage sur l'Isle-Royale, autrement nommée CapBreton. Supplément aux Voyages pour la jeunesse : (en allemand) Reișe eines jungen Officiers zur See, oder Geschichte eines Schiffbruchs auf der KoenigsInsel, itzt Cap-Breton genannt. Eine Beylage zu den Reise-Beschreibungen für die Jugend. Strasbourg, 1786, in-8°. CONTREES ADJACENTES. VOYAGE fait par ordre du Roi dans l'Amérique septentrionale, pour rectifier les côtes de l'Acadie, de l'Isle-Royale et de Terre-Neuve, et pour en fixer les principaux points par des observations astronomiques; par M. de Chabert, ouvrage enrichi de plusieurs cartes. Paris, édition du Louvre, 1753, in-4°. VOYAGE du Nouveau-Monde (Amérique septentrionale), et Histoire intéressante du naufrage du P. Crespel, avec des notes historiques et géographiques. Amsterdam, 1757, in-12. La négligence du style, et l'espèce d'abandon de l'auteur dans sa correspondance avec son frère, auquel la relation est adressée, garantissent en quelque sorte sa véracité. Les observations qu'il a faites sur les peuplades vers lesquelles il étoit envoyé en mission, sont assez judicieuses, et la narration de son naufrage a vraiment de l'intérêt. RELATION historique d'une expédition contre les Indiens de l'Ohio, en l'année 1764, sous le commandement de Henri Bouquet, enrichie de cartes et de gravures: (en anglais) An Historical Account of the expedition to the Ohio Indians, in the year 1764, under the command of H. Bouquet. Londres, Jefferyes, 1766, in-4°. Cette Relation a été traduite en français sous le titre suivant : RELATION historique de l'expédition contre les Indiens de l'Ohio, en 1764, par le chevalier Bouquet, traduite de l'anglais par C. G. F. Dumas, enrichie de cartes et de figures. Amsterdam, 1769, in-8°. VOYAGE dans l'intérieur du nord de l'Amérique, durant les années 1766, 1767 et 1768, par Jonathan Carver (en anglais) Travels through the interior parts of North America, in the years 1766, 1767 and 1768, by Jonathan Carver. Londres, 1774-1781, in-8°. Ce Voyage a été très-bien traduit en français sous le titre suivant: " VOYAGE dans les parties intérieures de l'Amérique septentrionale, pendant les années 1766, 1767 et 1768, par Jonathan Carver, ouvrage traduit de l'anglais, avec des remarques et quelques additions du traducteur, orné d'une carte où est tracé le cours du voyage. Paris, Pissot, 1784, in-8°. Dans cette relation, le voyageur a donné des détails fort curieux sur plusieurs nations américaines que les Européens ne connoissoient que de nom, et dont la physionomie morale, suivant l'expression de Carver lui-même, n'avoit point été altérée par la communication avec les peuples d'Europe. Dans le tableau très-intéressant qu'il a tracé de l'origine, du langage, des moeurs, des usages, de la religion des différentes peuplades qu'il a visitées, Carver a généralisé ses observations par des rapprochemens ingénieux qui n'ont jamais rien de forcé. La partie de son Voyage qui roule sur l'histoire naturelle, n'est pas, à beaucoup près, si satisfaisante on peut néanmoins y puiser encore quelques notions utiles. : M. de Volney a porté sur ce voyageur le jugement suivant (Tableau des Etats-Unis d'Amérique, page 432): « L'auteur paroît avoir été un peu crédule et très-vani>> teux; mais malgré ce penchant pour les Sauvages qui » avoient flatlé sa vanité, on voit dans ses récits de la droi>>ture et de la bonne-foi. Les aveux qu'il fait de son peu >> d'instruction et de son incapacité à rédiger une gram>> maire et un dictionnaire sauvages, me fout beaucoup » douter qu'il soit le rédacteur de son ouvrage, et je pense » que ce service lui a été rendu par son éditeur, comme >> il est arrivé chez nous à un autre voyageur connu ». VOYAGE de Le Long, interprète et trafiquant chez les nations Indiennes, où l'on trouve la description des usages et des coutumes des Améri– cains-Indiens du nord (en anglais) Le Long's Voyage and Travels of an Indian, interpreter and trader, describing the manners and customs of the North-American - Indians. Londres, 1774, 3 vol. in-4°. Ce Voyage a été traduit en français sous le titre sui vant : VOYAGES chez les différentes nations sauvages de l'Amérique septentrionale, renfermant des détails curieux sur les mœurs, les usages, les cérémonies religieuses, le systême militaire, etc.... des Canhuagas, des Indiens des cinq et six nations, Makauks, Connecedagas, Iroquois, etc... des Indiens 'Chippewais, et autres Sauvages des diverses tribus, sur leurs langues, le pays qu'ils habitent, ainsi que sur le commerce de pelleteries qui se fait chez ces peuples, avec un état exact des parties situées sur le fleuve Saint-Laurent, le lac Ontario, etc.... par J. Le Long, trafiquant et interprète des nations Indiennes ; le tout traduit de l'anglais, avec des notes et des additions intéressantes, par J. B. L. J. Billecocq, et une carte du pays situé à l'est du Canada. Paris, Prault, an II-1794, in-8°. L'intelligence des langues indiennes donnoit à Le Long la facilité de pénétrer chez des nations presque inconnues, dont l'idiôme avoit quelque analogie avec celui des peuples fréquentés par les Européens : elle lui a été d'un grand secours pour ses observations judicieuses sur les peuplades qu'il a visitées : voici celle qu'a faite sur la traduction, et sur l'ouvrage même, M. de Volney (loco citato, page 432): « Il est fâcheux que le traducteur se soit permis de sup» primer les vocabulaires, pour quelque économie de » librairie. Cet ouvrage mérite réimpression avec cor>> rections; car il est le plus fidèle tableau que je connoisse » de la vie et des moeurs des Sauvages et des trafiquans >> canadiens». VOYAGE du lieutenant Henri Timberlake, chargé, dans l'année 1760, de conduire en Angleterre trois Sauvages de la tribu des Cherokées, renfermant des détails intéressans sur cette peuplade d'habitans du nord de l'Amérique, sur leurs moeurs, leurs usages, leur forme de gouvernement, leurs principes religieux et politiques; traduit de l'anglais par J. B. L. J. Billecocq. Paris, Hautbert, an v1797, in-18. Dans sa traduction du Voyage de Le Long, M. Bille |