Page images
PDF
EPUB

ou navire armé en course aussitôt après qu'il aura été autorisé à mouiller dans les eaux belges.

ART. 24. Nos ministres des affaires étrangères, de la guerre et des chemins de fer, postes et télégraphes sont chargés, chacun dans la limite de ses attributious de l'exécution du présent arrêté. (Revue Generale de Droit International Public, Vol. VIII, p. 343.)

Consideration of coaling. The question of coaling within neutral jurisdiction and questions related to this have received attention at the conferences on international law at the Naval War College. Topic IV of 1906, Situation IV of 1908, and Situation I of 1910 particularly consider this question. The later discussions show that the principles set forth in The Hague Conventions allow to States preferring the liberal standard permission to grant a full bunker supply of coal within their ports.

Coaling under Situation V.-Situation V presents the matter of coaling under somewhat different conditions. Coal is under the Declaration of London of 1909, regarded as conditional contraband by article 24 (9), which mentions "fuel and lubricants" as among the "articles and materials susceptible of use in war as well as for purposes of peace," which "are without notice regarded as contraband of war, under the name of conditional contraband."

It has been suggested that coal be added to the list of absolute contraband. This action would involve article 23 of the Declaration of London.

Article 23, Declaration of London.-Article 23 of the Declaration of London and its interpretation as set forth. in the general report is as follows:

ARTICLE 23. Articles and materials exclusively used for war may be added to the list of absolute contraband by means of a notified declaration.

The notification is addressed to the Governments of other Powers, or to their representatives accredited to the power making the declaration. A notification made after the opening of hostilities is addressed only to the neutral powers.

Certain discoveries or inventions might make the list in Article 22 insufficient. An addition may be made to it on condition that it concerns articles and materials which are exclusively used for

war.

This addition must be notified to the other powers, which

will take the measures necessary to make it known to their nationals. In theory, the notification may be made in time of peace or in time of war. Doubtless the former case will rarely occur, because a State which made such a notification might be suspected of meditating a war; it would, nevertheless, have the advantage of informing trade beforehand. There was no reason for excluding the possibility.

Some have considered excessive the right given to a power to make an addition to the list by a mere declaration. It should be noticed that this right does not present the dangers supposed. * In the first place, it being understood, the declaration is operative only for the power which makes it, in the sense that the article added will be contraband only for it, as a belligerent; other States may, of course, make a similar declaration. The addition may refer only to articles exclusively used for war; at present it would be difficult to name any such articles not included in the list. The future is left free. If a power make claim to add to the list of absolute contraband articles not exclusively used for war, it would draw upon itself diplomatic remonstrances, because it would be disregarding an accepted rule. Besides, there would be an eventual resort to the International Prize Court. It may be supposed that the court holds that the article mentioned in the declaration of absolute contraband wrongly appears there because it is not exclusively used for war, but that it might have been included in a declaration of conditional contraband. Condemnation would then be justified if the capture was made under the conditions provided for this kind of contraband (arts. 33-35) which differ from those which apply to absolute contraband (art. 30).

It had been suggested that, in the interest of neutral trade, a period should elapse between the notification and its application. But that would be very prejudicial to the belligerent, who wishes precisely to protect himself, since during that period the trade in articles considered by him dangerous would be free and his measure would have failed of effect. Account has been taken, in another form, of the considerations of equity which have been adduced. (See art. 43.) (N. W. C. International Law Topics, 1909, pp. 61 -63.)

Memoranda on provisions of article 23.-The provisions of article 23 of the Declaration of London were embodied in different forms in the memoranda submitted to the international naval conference. Examples of these show that the list of absolute contraband was not considered as finally complete:

GERMANY.

Les belligérants ont la faculté de compléter la liste de la contrebande absolue par une déclaration spéciale et notifiée. Ils ne pourront toutefois ajouter à la liste déjà existante que des objets et matériaux exclusivement faits pour servir à la guerre. (British Parliamentary Papers, International Naval Conference, Miscellaneous, No. 5 (1909), Cd., 4555, p. 59.)

UNITED STATES.

Au cas de guerre, les articles qui, conditionnellement ou sans condition, constituent de la contrebande de guerre doivent être dûment annoncés par des moyens de publicité, lorsque ces objets n'ont pas été spécifiquement mentionnés dans des traités antérieurement conclus, et encore en vigueur. (Ibid, p. 60.)

The subject is considered in a general manner in the Austro-Hungarian memorandum:

AUSTRIA-HUNGARY.

(a) Selon la doctrine et la pratique, seul le matériel de guerre subit, comme contrebande, la confiscation pure et simple. Quelques Puissances, il est vrai, ont également rangé parmi la contrebande dite absolue des objets de double usage. De tels objets ne sont toutefois pas considérés, généralement, comme contrebande au sens strict, leurs propriétaires étant indemnisés, d'ordinaire, par le capteur. Nombre d'auteurs remarquables restreignent même la notion de la contrebande aux objets qui, par leur nature, peuvent être considérés comme devant aider le belligérant dans les hostilités, c'est-à-dire aux armes et munitions de guerre, le commerce de tout autre article restant entièrement libre. (voir Kleen, De la contrebande de guerre, 1893, p. 288 et suiv.; Lois et usages de la Neutralité, t. 1, p. 397; de Boeck, Propriété privée ennemie sous pavillon ennemi, p. 590; Despagnet, Cour de droit international public, p. 831; Institut de droit international, avantprojet, 1896, § 3).

Or, de nos jours les belligérants ont recours, dans une mesure croissante, à toutes les branches de la production agricole et industrielle sous les formes les plus variées; pour équiper et approvisionner leurs armées gigantesques, les Puissances se trouvent forcées de se pourvoir d'une foule de choses d'un usage normalement pacifique (vivres, étoffes, matières premières, cheyaux, houille). S'il paraît logique, à première vue, de déclarer contrebande de tels articles aussi bien que le matériel de guerre, il serait tout de même dangereux d'étendre, par un accord inter

national, la notion de la contrebande au-delà du matériel de guerre proprement dit.

A pareille extension, on pourrait opposer, à plus forte raison, toutes les objections soulevées par le Délégué de la GrandeBretagne, au cours de la 2o Conférence de la Paix, contre le principe même de la contrebande (IV Commission, 8" séance).

Dans le cas où les Puissances ne tomberaient pas d'accord pour abolir définitivement le principe même de la contrebrande, il serait du moins fort désirable d'abandonner la contrebande dite relative.

De plus, des considérations sérieuses militent contre la notion de la contrabande absolue. D'après la doctrine généralement adoptée, la contrebande est caractérisée par le fait que le neutre, en transportant des objets propres à être employés dans la guerre, procure au destinataire un avantage sur son ennemi. A cet effect, les objets doivent tomber réellement entre ses mains. Le fait seul qu'ils sont dirigés vers l'adversaire ne suffit point pour leur imprimer le charactère hostile. Si la guerre n'a lieu que sur terre, le belligérant ne devrait donc pas confisquer de blindages ou de machines de marine; et si les objets transportés sont destinés a traverser seulement le territoire ennemi, l'entrave mise au transport ne serait guère justifiable. Peut-être dirat-on que l'adversaire aurait à craindre, en ce cas, que l'ennemi ne s'en emparât pendant leur transit. Or, un sauf-conduit, délivré par les autorités du pays ennemi et produit par le neutre arrêté, écarterait, cette crainte.

Il s'ensuit que, en vérité, il n'existe qu'une contrebande présumable (et non pas absolu), le transport de matériel de guerre créant uniquement la présomption que les articles en route vers l'ennemi seraient employés dans la guerre. On ne saurait done refuser aux neutres le preuve du contraire.

Quant à la détermination précise de la contrebande, il faut se demander si elle doit consister en une énumération limitative des objets de contrebande ou bien en une définition. Une définition semble être préférable. Presque tous les auteurs, notamment les écrivains anglais, rejettent, par de bonnes raisons, la "liste," puisqu'une énumération serait incomplète ou, du moins, le deviendrait bientôt. (Voir Perels, Das internationale öffentliche Seerecht, S. 238.)

Au cas où une définition de la contrebande serait adoptée, les Puissances auraient à s'abstenir de notifier, dans leurs proclamations de guerre, une liste des articles à confisquer. La Cour internationale des prises manquerait de toute base de juridiction, si l'on autorisait dorénavant les belligérants à déterminer arbitrairement les objets de contrebande. (Ibid. p. 60.)

Spain advocated the list proposed at the Second Hague Conference, 1907.

France suggested a definite list and adds:

Ainsi que tous instruments, matières ou objets quelconques susceptibles d'être utilisés pour l'armement des navires ou pour l'usage de la guerre. (Ibid., p. 61.)

Great Britain supported the list proposed at the Second Hague Conference, 1907.

Italy proposed to issue a special notification at the opening of hostilities if the list is not already agreed upon by treaty. Some States made no specific reference to the matter of adding to the list.

Russia, after enumerating the articles proposed at the Second Hague Conference, added:

Il est également interdit de transporter à l'ennemi tous les autres objets en général servant exclusivement pour l'usage de la guerre que le belligérent aura expressément déclarés comme contrebande de guerre absolue. (Ibid., p. 63.)

The committee which correlated these memoranda observed:

Le principe général étant qu'en pareille matière la raison d'être du caractère absolu de la contrebande est la nature hostile manifeste des objets, on peut se demander s'il existe actuellement des motifs s'opposant à ce que, au moyen d'une déclaration notifiée, les États, par une déclaration devant éviter les surprises, puissent ajouter à la liste de contrebande absolue d'autres articles exclusivement faits pour la guerre. (Ibid., p. 63.)

And proposed as a base of discussion:

Les articles qui sont exclusivement employés à la guerre peuvent être ajoutés à la liste de contrebande absolue au moyen d'une déclaration notifiée. (Ibid., p. 64.)

Discussion at the naval conference. The discussion at the naval conference of 1908-9 of the proposition to allow a power to add to the list of contraband shows how it was regarded. The Austro-Hungarian delegate asked if the belligerent had the right to publish an indefinite number of supplementary lists of absolute contraband.

M. Crowe répond que rien ne s'oppose à ce qu'on fasse plus d'une liste. Toute addition à la liste première devra cependant se borner à des objets d'un usage exclusif à la guerre. Or, la liste telle qu'elle se trouve rédigée est si complète que l'on serait

« PreviousContinue »