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décidé de s'ajourner au troisième lundi du mois de décembre 1904, ou plus tôt si une majorité des Républiques d'Amérique signifient leur bon vouloir d'accepter le projet.

Les gouvernements du Mexique, du Pérou et des Etats-Unis ont accepté le projet tel qu'il a été soumis. La République Argentine a fait savoir par son Représentant à Washington qu'elle ne ferait pas partie de cette Commission. Les autres gouvernements n'ont pas encore communiqué leur décision.

La vacance qui s'est produite par la mort de M. VOLNEY W. FOSTER représentant les Etats-Unis à la Commission Archéologique Internationale a été comblée par la nomination du Professeur WILLIAM H. HOLMES, chef du Bureau d'Ethnologie américaine et archéologue distingué.

J'ai l'honneur d'être, Messieurs, votre très obéissant serviteur. W. W. ROCKHILL, Directeur.

RÉPUBLIQUE ARGENTINE.

CONDITIONS INDUSTRIELLES EN 1904.

Les renseignements suivants au sujet de la position que la République Argentine occupe dans le monde industriel sont tirés d'un rapport transmis par le Consul-Général MAYER de Buenos Aires en date du 22 septembre 1904.

La République Argentine est le seul pays de l'Amérique du Sud produisant les céréales pour l'exportation. Il y a trente ans on importait des céréales des Etats-Unis, du Chili et même de Turquie, mais en 1902 la valeur des exportations s'est élevée à $65,000,000 et selon toute probabilité elle dépassera $100,000,000 en 1904.

Les magasins de grains commencent déjà à fonctionner des batteuses pour le nettoyage, et les minoteries où l'on fait la farine font espérer que la qualité de cet article sera améliorée par suite du nettoyage plus complet, et pour cette raison le grain en arrivant sur les marchés sera généralement plus sec et dans une meilleure condition. De plus, il y aura une grande économie par la suppression des sacs.

Voici les chifres qui montrent la consommation du blé par tête dans les principaux pays d'Europe, d'Amérique et d'Australie:

Consommation du blé par téte dans les principaux pays.

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le Directeur a adressé une lettre aux Représentants diplomatiques, leur demandant si leurs gouvernements avaient l'intention de contribuer au maintien du Bureau Sanitaire.

N'ayant reçu de réponse définitive que de quelques-uns des pays en question le 28 octobre dernier, le Directeur a une fois de plus attiré l'attention des Représentant diplomatiques sur ce sujet.

Voici les pays qui ont fait parvenir leurs premières quotes-parts annuelles pour faire face aux dépenses du Bureau Sanitaire: le Chili, Cuba, le Honduras, le Mexique, le San Salvador, le Venezuela et les Etats-Unis.

Les représentants de Costa Rica et du Nicaragua ont fait connaître l'intention de leurs gouvernements de participer au Bureau Sanitaire. Haïti et la République Argentine n'en feront pas partie.

On espère que les autres gouvernements de l'Union prendront bientôt une décision à ce sujet afin qu'on puisse fixer les quotes-parts des nations faisant partie du Bureau Sanitaire. Ces quotes-parts sont payables six mois à l'avance.

La réunion de la Seconde Convention Sanitaire Internationale Générale, qui devait avoir lieu le 15 mars 1904, à Santiago du Chili, a été reculée d'un an sur l'ordre du Président Général de la Convention, le Docteur WALTER WYMAN, Chirurgien général du Service des Hôpitaux de la Marine des Etats-Unis.

PREMIER CONGRÈS DOUANIER INTERNATIONAL.

Afin d'exécuter les recommandations du premier congrès douanier international, le Directeur, agissant d'après les instructions du Conseil d'Administration à la réunion mentionnée ci-dessus au sujet du Bureau Sanitaire International s'est mis aussi en rapport le 13 avril 1903 avec les représentants diplomatiques de toutes les nations qui constituent l'Union, leur recommandant de fournir au Bureau le plus tôt possible les données dont il est question dans l'article No. IV du premier Congrès douanier international. Ces données sont nécessaires pour la préparation en espagnol, en anglais et en portugais d'une compilation donnant la pratique de chaque pays au sujet des vaisseaux, des marchandises et de la nomenclature dont on se sert, qui doit être achevée avant que la prochanine réunion du Congrès douanier puisse être convoquée.

La communication du Directeur n'ayant obtenu des renseignements nécessaires que de quatre des gouvernements, on a encore soumis le sujet aux Représentants diplomatiques le 1er novembre dernier.

COMMISSION ARCHÉOLOGIQUE INTERNATIONALE.

A la dernière réunion des Représentants diplomatiques des Républiques Américaines, tenue le 21 décembre 1903, dans l'intérêt de l'organisation d'une commission archéologique internationale, on a

décidé de s'ajourner au troisième lundi du mois de décembre 1904, ou plus tôt si une majorité des Républiques d'Amérique signifient leur bon vouloir d'accepter le projet.

Les gouvernements du Mexique, du Pérou et des Etats-Unis ont accepté le projet tel qu'il a été soumis. La République Argentine a fait savoir par son Représentant à Washington qu'elle ne ferait pas partie de cette Commission. Les autres gouvernements n'ont pas encore communiqué leur décision.

La vacance qui s'est produite par la mort de M. VOLNEY W. FOSTER représentant les Etats-Unis à la Commission Archéologique Internationale a été comblée par la nomination du Professeur WILLIAM H. HOLMES, chef du Bureau d'Ethnologie américaine et archéologue distingué.

J'ai l'honneur d'être, Messieurs, votre très obéissant serviteur. W. W. ROCKHILL, Directeur.

RÉPUBLIQUE ARGENTINE.

CONDITIONS INDUSTRIELLES EN 1904.

Les renseignements suivants au sujet de la position que la République Argentine occupe dans le monde industriel sont tirés d'un rapport transmis par le Consul-Général MAYER de Buenos Aires en date du 22 septembre 1904.

La République Argentine est le seul pays de l'Amérique du Sud produisant les céréales pour l'exportation. Il y a trente ans on importait des céréales des Etats-Unis, du Chili et même de Turquie, mais en 1902 la valeur des exportations s'est élevée à $65,000,000 et selon toute probabilité elle dépassera $100,000,000 en 1904.

Les magasins de grains commencent déjà à fonctionner des batteuses pour le nettoyage, et les minoteries où l'on fait la farine font espérer que la qualité de cet article sera améliorée par suite du nettoyage plus complet, et pour cette raison le grain en arrivant sur les marchés sera généralement plus sec et dans une meilleure condition. De plus, il y aura une grande économie par la suppression des sacs.

Voici les chifres qui montrent la consommation du blé par tête dans les principaux pays d'Europe, d'Amérique et d'Australie:

Consommation du blé par tête dans les principaux pays.

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EXPORTATIONS DES CÉRÉALES ET DU FOIN.

La valeur des exportations dé céréales et de foin a atteint 68,000,000 dollars répartis de la manière suivante: Maïs, $23,000,000; blé $18,500,000; graine de lin, $17,500,000; farine, $1,600,000; foin, $1,000,000.

EXPORTATION DE COTON ET SA CULTURE.

L'exportation de coton qui a déjà commencé promet d'augmenter considérablement, le sol des territoires de Chaco et de Misiones étant de la meilleure qualité pour la culture du coton. On a passé des marchés importants pour l'exportation de grandes quantités de ce produit l'année prochaine.

On sera surpris du développement du plantage du coton; on a vu que dans les climats qui conviennent à la culture de cette plante chaque hectare produit en moyenne 2,280 livres.

FRUITS ET EXPORTATIONS DIVERSES.

Les fruits frais ne figurent dans les exportations que pour une somme de $21,000. Un pays qui possède tous les climats et qui produit de beau raisin, de pêches, ainsi que des pommes, des poires, des prunes et des oranges, pourrait exporter ces fuits en quantités considérables et on commencera cette exportation dès que l'on aura un plus grand nombre de vapeurs munis d'appareils frigorifiques et que les voyages en Europe et aux Etats-Unis seront plus courts.

La République Argentine peut produire en quantités beaucoup plus considérables divers autres produits agricoles qu'on exporte actuellement, tels que les graines pour oiseaux, les petits pois, l'orge, le seigle, les haricots, le macaroni, les biscuits, le son, le lin, les fibres, les recriblures, etc.

TERRES EN CULTURE.

La République Argentine avec 250,000,000 d'acres de terre propre à l'agriculture n'en a pas même 10 pour cent en culture. On calcule qu'en 1902-3, il y avait 20,782,000 acres de terre en culture répartis de la manière suivante: Blé, 9,066,900; graine de lin, 3,222,000; mais, 3,706,700; autres grains, 247,100; alfalfa, 3,261,900; pistaches de terre, 59,600; canne à sucre, 113,700; vignes, 108,700; tabac, 31,400; autres récoltes, 964,000.

BÉTAIL SUR PIED.

Voici, en chiffres ronds, l'estimation du nombre d'animaux sur pied dans les pays: Chevaux, 5,000,000; bestiaux, 28,000,000; moutons, 110,000,000; porcs, 800,000.

Le consul-général donne les statistiques sur le nombre de bestiaux dans les autres pays principaux afin d'en faire la comparaison.

Recensement en chiffres ronds du bétail sur pied dans les principaux pays.

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On remarquera qu'il n'y a que les Etats-Unis et la Russie qui ont un nombre supérieur de chevaux à celui de la République Argentine et ces deux pays la dépassent en population, les Etats-Unis ayant seize fois plus d'habitants et la Russie vingt fois autant.

La République Argentine possède sans doute un très grand nombre de chevaux, et bien que la valeur des exportations de crin s'élève à $1,000,000 et celle des cuirs de cheval à une somme encore plus grande, ces animaux nuisent aux camps et les éleveurs commencent à s'en débarrasser pour les remplacer par des bestiaux et moutons. L'élevage de chevaux augmentera peut-être encore si on continue la consommation en Europe de la viande de cheval comme aliment. Au lieu d'exporter des produits de porcs, le pays importe encore du jambon, du lard fumé, et du saindoux pour une valeur de $110,000 par an.

Il y a dans le pays 100,000,000 d'hectares de terres propres à l'industrie de l'élevage, de sorte qu'on peut facilement augmenter le nombre d'animaux. La culture de l'alfalfa pour l'engraissement des animaux augmente de jour en jour et on peut s'attendre à des transformations surprenantes. Des données récentes confirment les comparaisons faites entre la République Argentine, l'Australie et la NouvelleZélande. L'année dernière les effets d'une sécheresse qui a duré plus de cinq ans se faisait encore sentir dans ces colonies. En 1900 l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont exporté 2,000,000 de moutons, la République Argentine en a exporté 2,700,000 en Angleterre, mais il faut se rappeler que deux moutons australiens pèsent autant que 3 moutons argentins. Pendant la même année l'Australie a exporté 2,300,000 agneaux, et la République Argentine n'en a exporté que 112,000.

EXPORTATION ET CONSOMMATION DE LAINE.

De tous les pays c'est la République Argentine qui possède le plus grand nombre de moutons, mais elle en profite moins que tous les autres. Ceci est dû en partie au fait qu'on n'a pas travaillé la laine d'une manière suffisante pour en améliorer la qualité, et aussi par suite de la négligence dans le soin donné aux moutons et finalement à la maladie de la gale dont la guérison n'a pas été obligatoire. En Australie la guérison de cette maladie a été rendue obligatoire il y a trente ans.

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