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lier de l'ordre du Mérite militaire de Prusse, chevalier de Saint-Louis, commandant de là Légion d'honneur, naquit le 5 décembre 1786. Entré au service dePrusse, en 1800, il s'y montra digne du nom qu'il portait et renonça, en 1809, aux bannières étrangères pour venir combattre sous l'aigle impérial de France. Devenu officier supérieur des gardes du corps du roi en 1814, colonel du 38. régiment d'infanterie de ligne, puis, en 1828, colonel de la garde, il reçut successivement aussi les décorations précitées. Il a épousé en 1818 Mademoiselle Louise-Caroline Leroy de Leja dont il eut une fille. Son frère, François-Victor comte de Chérisey, né à Luxembourg le 5 septembre 1793, garde du corps en 1814, officier d'état-major en 1818, a fait la campagne d'Espagne avec le titre de. capitaine et a reçu, en 1824, en récompense des services qu'il rendit dans cette occasion, la croix d'or de l'ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand et l'étoile d'officier de la Légion d'honneur.

Chronique en vers an. 1367. -Hist. de Lorraiue, preuves, t. II,

col. CXXIX.. - Histoire généalogique de la maison de Chérisey, par le chevalier Blondeau de Charnage, pensionnaire du Roy, associé étranger de l'académie royale d'Angers, ancien lieutenant d'infanterie, manuscrit in-folio de 115 pages avec une approbation et le sceau des armes de l'auteur, Paris, 2 janvier 1772. - Histoire de Maurice comte de Saxe, par M. le baron d'Espagnac, gouverneur de l'Hôtel-royal des invalides, 1775, in-4. I vol., p. 488, 489. — Almanachs des Trois-Evêchés. Note manuscrite de M. D. Bronn, propriétaire à Chérisey. Notes de famille. Moniteur, 1814, p. 1001; 1815, 834; 1823, 1018; 1824, 142.

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- D. Calmet, dans sa Bibliothèque lorraine, les auteurs de l'Histoire de Metz et les différens biographes n'ont point parlé de cette famille.

CHERRIER.

CHERRIER (Sébastien), chanoine régulier, curé de Neuville et de Pierrefitte, au diocèse de Toul, est né à Metz le 11 mai 1699, mort près de Paris en 178.. Cet ecclésiastique a beaucoup travaillé pour l'instruction de la jeunesse.

On a de lui :

I. Méthode familière pour les petites écoles, contenant les devoirs des maîtres et des mattresses d'école, avec la manière de bien instruire. On y a joint un Traité de la prononciation et de l'orthographe françaises. Toul, Rolin, 1749, in-12.

II. Méthodes nouvelles pour apprendre à lire aisément et en peu de temps, même par manière de jeu et d'amusement, aussi instructives pour les maîtres que commodes aux pères et mères, et faciles aux enfans, avec les moyens de remédier à plusieurs équivoques et bizarreries de l'ortographe françoise; par S. Ch. Ch R. Paris, Auguste Martin; Lottin, 1755, in-12.

Cet ouvrage, le meilleur de l'auteur, présente un examen critique des différentes méthodes mécaniques inventées pour faciliter aux enfans l'art de lire et d'écrire. La même année, Cherrier fit imprimer séparément les alphabets sous le titre suivant :

III. Alphabets latins et françois, extraits des méthodes nouvelles. 1755. in-fol.

L'ouvrage a été réimprimé complètement, et intitulé : IV. Manuel des Mattres et Mattresses d'École, et Grammaire françoise, tirée des meilleurs auteurs. 175.,

in-12.

IV. Histoire et pratique de la clôture des religieuses,

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